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Titre du blog : Ecrire par-dessus tout
Auteur : Girard_Girard
Date de création : 08-09-2015
 
posté le 30-09-2015 à 18:56:02

Lettre à Mon Tempo (7)



Lettre à Mon Tempo (7)

Bonsoir, Mon Tempo ! Je reviens du sous-bois où tu dors car c'est l'heure où nous allions faire notre promenade du soir. Il fait nettement moins chaud, c'est comme si le soleil avait froid depuis que tu es parti ! J'ai regardé la terre et les feuillages qui te recouvrent tel le manteau que la nature t'a offert, puis je t'ai parlé de Lyne ! Elle voulait que je te fasse un petit coucou. Je sais que tu m'as écouté car tu aimais beaucoup Lyne ! Elle savait s'occuper de Toi, même si tu lui piquais ses coussins et ses chaussons ! Elle te couvrait de caresses et surtout te parlait. Je me souviens de ton regard quand Lyne te parlait ! Tu t'asseyais, tu la regardais droit dans les yeux – de ton regard franc et doux – moi je me faisais tout petit, vous laissant discuter en paix !
Lyne voulait absolument te brosser pour que tu sois encore plus beau ! Je me faisais encore plus petit car tu n'acceptais d'être brosser que par Lyne !
Tu te couchais sur le dos, soumis, et te laissais faire ! Alors, après cette petite toilette tu avais droit à un bon croûton de pain ! Tu te secouais et allais t'asseoir devant la porte ce qui voulait dire : «  je veux sortir ! »
Le jardin permettait que tu sortes en toute liberté et là tu piquais un cent mètres à vive allure, jusqu'au moment où, libéré de ton stress, tu revenais vers ta grande gamelle d'eau pour étancher ta soif !
Durant ces années là, Mon Tempo, je sais que tu fus heureux, je sais qu'elles étaient tes habitudes, tes souhaits et tes attentes comme lorsque nous nous préparions – Lyne et moi – pour un voyage, de petites vacances à la mer où rien qu'un déplacement en ville.
Tu voulais être le premier dans la voiture... Si non tu nous empêchais d'y mettre ce que nous voulions emmener. Tu craignais qu'on te laissa ! Alors on ouvrait une portière de la voiture et d'un bon tu t'asseyais sur le siège arrière, sage, attentif, attendant une seule chose : c'est que la voiture démarra !
Ta tête touchait le plafond de la voiture. Lorsque l'on s'arrêtait à un feu rouge, tu regardais par la vitre les personnes, dans leur véhicule, et j'en ai vu plus d'un sourire en te voyant avec Ta Belle Gueule de Labrador, et ton regard plein de joie !
Ce soir, dans mon petit logis où nous vivions tous les deux, depuis quatre ans, je n'ai pas encore allumé le chauffage bien qu'il y fasse froid mais si tu étais là, j'aurai étendu ton grand tapis, j'aurai mis un radiateur en marche pour la nuit, tu te serais couché contre le radiateur et j'aurai su que tu étais bien au chaud, que tout allait bien pour Toi!


À suivre...

Alain Girard

Le 30 09 2015

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